mercoledì 23 luglio 2008

Trieste et Victor Hugo

La ville de Trieste et Victor Hugo
Dossier: Trieste
Victor Hugo
Présentation
«On se souvient qu'il y a deux ans, Victor Hugo fut expulsé de Belgique pour avoir offert sa maison aux réfugiés français. A cette occasion, une adresse lui fut envoyée de Trieste pour le féliciter d'avoir défendu le droit d'asile. Cette adresse et la liste des signataires emplissaient un élégant cahier artistement relié en velours, et sur la première page duquel étaient peintes les armes de Trieste. Par un long retard qu'explique le va-et-vient de Victor Hugo de Bruxelles à Guernesey, de Guernesey à Paris, l'envoi n'est arrivé à sa destination que ces jours derniers. Le destinataire n'a pas cru que ce fût une raison de ne pas remercier les signataires, et il vient d'écrire au maire de Trieste la lettre suivante (extrait du Rappel du 18 août 1873).
Texte
Paris, 17 août 1873. Monsieur le maire de la ville de Trieste, Je trouve en rentrant à Paris, après une longue absence, une adresse de vos honorables concitoyens. Cette adresse, envoyée d'abord à Guernesey, puis à Paris, ne me parvient qu'aujourd'hui. Cette adresse, revêtue de plus de trois cents signatures, est datée de juin 1871. Je suis pénétré de l'honneur et confus du retard. Il est néanmoins toujours temps d'être reconnaissant. Aucune lettre d'envoi n'accompagnait cette adresse. C'est donc à vous, monsieur le maire, que j'ai recours pour exprimer aux signataires, vos concitoyens, ma gratitude et mon émotion. C'est à l'occasion de mon expulsion de Belgique que cette manifestation a été faite par les généreux hommes de Trieste. Avoir offert un asile aux vaincus, c'était là tout mon mérite; je n'avais fait qu'une chose bien simple; vos honorables concitoyens m'en récompensent magnifiquement. Je les remercie. Cette manifestation éloquente sera désormais toujours présente à ma pensée. J'oublie aisément les haines, mais je n'oublie jamais les sympathies. Elle est digne d'ailleurs de votre illustre cité, qu'illumine le soleil de Grèce et d'Italie. Vous êtes trop le pays de la lumière pour n'être pas le pays de la liberté. Je salue en votre personne, monsieur le maire, la noble ville de Trieste. Victor Hugo
Source
VICTOR HUGO, Actes et paroles III (cité d'après l'édition en ligne sur le site du Project Gutenberg) source comune di trieste - retecivica

giovedì 17 luglio 2008

Un prêtre italien victime des « foibe », reconnu « martyre »

ZF08070907 - 09-07-2008 Permalink: http://www.zenit.org/article-18405?l=french

Un prêtre italien victime des « foibe », reconnu « martyre »

Un épisode tragique de l’histoire de l’Italie

ROME, Mercredi 9 juillet 2008 (ZENIT.org) - Un prêtre italien, Francesco Giovanni Bonifacio, vient d'être reconnu martyre par le pape Benoît XVI, ce qui ouvre la voie à sa béatification.

Il a été assassiné à l'âge de 34 ans, lors des « foibe », à Villa Gardossi en 1946. On l'appelait déjà de son vivant, en raison de sa générosité, « el santin ». Et sa cause de béatification a été lancée dès 1957 par l'évêque Trieste, Mgr Antonio Santin.

Le pape a signé le décret de la Congrégation des causes des saints, le 3 juillet dernier, reconnaissant son martyre, ce qui dispense, pour la béatification, de la reconnaissance d'un autre « miracle » dû à son intercession.

Rappelons que « foibe » est le pluriel de « foiba », un terme de la région italienne du Frioul, signifiant « fosse », « cavité ». En l'occurrence, il désigne des cavités et des crevasses naturelles, des grottes, ouvertes sur l'extérieur par des gouffres verticaux, qui atteignent parfois 200 m de profondeur.

Vers la fin de la Seconde Guerre mondiale lors de l'occupation de la ville de Trieste et des régions du nord-est de l'Italie par la Yougoslavie de Tito, des milliers de personnes (entre quatre mille et vingt mille selon les historiens) ont été assassinées et jetées dans ces fosses, parfois vivantes. On a parlé de « purification ethnique ». A cette époque de terreur, quelque 350.000 italiens durent abandonner l'Istrie, la ville de Fiume, et la Dalmatie.

Pasteur zélé, le P. Francesco rassemblait les fidèles victimes de la persécution, spécialement les jeunes, fondant l'Action catholique locale, dans l'actuelle Croatie. Il visitait les familles, les malades, aidait les pauvres. Et il fut victime d'intimidations.

Il revenait à Grisignana, le 11 septembre 1946, lorsqu'il fut arrêté par deux hommes de la Garde populaire, formée d'Italiens, des témoins les virent disparaître dans les bois.

Son frère partit à sa recherche et fut emprisonné, sous prétexte qu'il colportait des mensonges.

Le reste resta inconnu jusqu'à ce qu'un auteur dramatique réussisse à retrouver l'un des gardes qui avaient arrêté le P. Bonifacio.

Il raconta que le prêtre avait été emmené en voiture, battu, dévêtu, frappé au visage avec une pierre, et achevé de deux coups de couteaux, avant d'être jeté dans une foiba. On n'a jamais retrouvé son corps.

Il était né en 1912 à Pirano, deuxième de sept enfants, et il avait été ordonné prêtre en 1936 en la cathédrale de Trieste.

Ce n'est qu'en 2004 que la loi du 30 mars a institué en Italie, à l'instigation du président Giorgio Napolitano, le « Jour de la Mémoire », pour honorer les victimes de cette tragédie des « foibe ».

Une cinquantaine de prêtres catholiques auraient alors été assassinés par les troupes de Tito.

Mirko Testa - Anita Bourdin

Trieste - invisible leaf

Invisible Leaf, il marchio fluorescente contro la contraffazione
mercoledì, 16 luglio 2008 11.35 136

TRIESTE (Reuters) - Un laboratorio triestino ha messo a punto un sistema per catalogare oggetti preziosi -- come opere d'arte o beni archeologici -- attraverso un marchio fluorescente leggibile attraverso uno speciale fascio di luce, che li protegge da contraffazioni.

Si tratta di una delle invenzioni in mostra al parco scientifico-tecnologico Area Science Park di Trieste.

Il sistema "Invisibile Leaf" -- messo a punto dal laboratorio triestino Elettra -- permette di imprimere una "nanoetichetta" nelle trame della tela di un dipinto, senza danneggiare in alcun modo l'opera. Il marchio diventa leggibile se illuminato da un fascio di luce di lunghezza d'onda opportuna. La nanoetichetta non danneggia la superficie trattata e può venire eventualmente rimossa.

Invisible Leaf utilizza la tecnologia del sincrotrone, e "permette di catalogare gli oggetti preziosi con un marchio fluorescente stampato su una pellicola di dimensioni che possono arrivare fino a poche centinaia di nanometri", spiega Marco Peloi, responsabile dell'Industrial Liaison Office di Sincrotrone Trieste.

Il sistema del marchio fluorescente è già stato testato. "Il marchio è stato applicato sulla superficie di alcuni pezzi che erano stati richiesti per un'importante esposizione. Al termine della mostra la verifica sulla presenza di Invisibile Leaf ha garantito l'autenticità delle monete restituite", ha riferito Peloi.

La luce di sincrotrone ha caratteristiche uniche, capaci di rivelare dettagli altrimenti inaccessibili, e può esser utilizzata anche come una sorta di minuscolo pennino con cui scrivere.

Il giro di affari delle vendite di falsi, secondo i dati diffusi dal laboratorio Elettra, è stimato tra i 3,5 e 7 miliardi di Euro, con un 60% relativo all'ambito della moda.

© Reuters 2008. Tutti i diritti assegna a Reuters.

martedì 1 luglio 2008

Trieste - mostra su Vucetic, l'inventore della dattiloscopia

Trieste, mostra su Vucetic, l'inventore della dattiloscopia

TRIESTE (1 luglio) - Nessun uomo è uguale agli altri, e l'impronta digitale è testimonianza dell'identità e della personalità di ciascuno: sta in questa massima l'eredità degli studi di Ivan-Juan Vucetic, studioso croato-argentino «inventore» della dattiloscopia, la scienza che identifica gli esseri umani in base alle impronte digitali. Mentre in Italia ci si divide sulla liceità o meno nel rilevare le impronte a immigrati e minorenni, a Trieste una mostra celebra i 150 anni dalla nascita dello scienziato, originario dell'isola di Hvar (Lesina), poi emigrato a La Plata e qui scopritore del metodo per l'individuazione univoca delle persone. Nel Salone degli Incanti del capoluogo giuliano, fino al 6 luglio prossimo, sarà possibile visitare l'allestimento itinerante, promosso dalla Federazione delle comunità croate in Italia e dalla Polizia di Stato In Argentina, Vucetic entrò in polizia e, sulla scia degli studi antropometrici di Lombroso, elaborò la teoria dell'unicità delle impronte delle dita attraverso una serie di classificazioni e contrassegni. Fu questo sistema che permise la soluzione, nel 1892, del «caso Rojas», in cui madre venne scoperta come l'autrice dell'uccisione dei suoi due bambini, delitto di cui era stato inizialmente incolpato il marito. È del 1904 il testo fondamentale «Dactiloscopia comparada» con cui la teoria di Vucetic si impose a livello mondiale per la classificazione e la schedatura investigativa. Ma l'attività di Vucetic spaziò fino alla filantropia, con la fondazione «Goccia di latte» per i bambini abbandonati, e alle scienze (fu Accademico di Francia). Morì nel 1925 a Dolores (Argentina) dopo aver dedicato l'ultima parte della vita a un «tour» mondiale che comprese la visita ai luoghi della sua infanzia. Oltre a una rassegna degli scritti e degli strumenti che Vucetic ideò per la classificazione delle impronte, nella mostra triestina sono in visione i più moderni sistemi informatici per l'identificazione utilizzati dalla Polizia scientifica italiana, con la possibilità di rilevare le proprie impronte digitali, a titolo di curiosità.

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Trieste - cimitero S.Anna: interviene la regione

Cimitero S.Anna di Trieste: interviene la Regione

Scritto da: webmaster in Cimiteri

La Regione Friuli-Venezia Giulia finanziera’ con 3 milioni e 80 mila euro l’espansione del Cimitero di Sant’Anna, a Trieste, che sta per esaurire lo spazio per le sepolture comuni

La Regione Friuli Venezia Giulia finanziera’ con 3 milioni e 80 mila euro l’espansione del Cimitero di Sant’Anna, a Trieste, che sta per esaurire lo spazio per le sepolture comuni. Sono un contributo erogato nel contesto dell’accordo quadro Regione-Comune di Trieste. Ne ha dato notizia l’assessore regionale alle Autonomie Locali, Federica Seganti, che ha ammesso come la decisione costituisca una risposta a situazioni di effettiva urgenza.

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loculi aerati.........

http://www.funerali.org/blog/?p=323 http://www.funerali.org/blog/?p=320 Cimitero di Sant'Anna Via dell'Istria, 206 I - 34145 Trieste Telefono: +39 040 7793802 - 7793830 Fax: +39 040 7793840 E-mail: acegas@acegas.ts.com infopoint obitorio 0407793814 -38 call center funerario 0407793821 (orario 8H00-13H00/14H00-16H30) onoranze funebri 0407793812

domenica 29 giugno 2008

Trieste - Pace - Cavana 2004 - 2000 anni di Palestina

....due manifesti attaccati, per caso, vicini sullo stesso muro... Cavana 2004 Copyright Mauro Vivian

Trieste - Madame Dinosaures

La signora dei dinosauri
Ricostruisce gli scheletri per i musei di tutto il mondo. "Il mio lavoro? A metà tra i puzzle e l’anatomia"
RAPHAËL ZANOTTI
INVIATO A TRIESTE Giorgia Bacchia ama i puzzle fin da quand’era piccola. L’ultimo che ha ricostruito ha 75 milioni di anni. È un triceratopo, un dinosauro corazzato lungo sette metri e mezzo, alto tre, con un testone di due e corna lunghe un metro e venti. Roba da mettere a disagio un T-Rex, quando ne incontrava uno. Giorgia ha 29 anni e da quattro è la Signora dei dinosauri. Il padre le ha lasciato questa eredità: titolare della Zoic, l’unica azienda in Italia in grado di ricostruire dinosauri di grosse dimensioni. Una delle prime cinque al mondo, volume d’affari sul milione di euro. Il mercato in cui opera non è vastissimo. Alla società, che ha sede a Trieste, si rivolgono soprattutto i grandi musei di storia naturale del mondo, ma anche i privati. L’ultima sua creatura, il triceratopo appunto, è stato battuto all’asta di Christie’s per 600 mila euro e ad aggiudicarselo è stato proprio un appassionato americano. Von Paulus (così si chiama il triceratopo, dal nome del comandante delle truppe corazzate tedesche a Stalingrado) è tornato in patria. Le sue ossa provengono infatti dal Wyoming e la Zoic le ha acquistate per circa 100 mila euro da un mediatore tedesco. Ci sono voluti cinque mesi di intenso lavoro per tirarlo fuori dalla roccia e montarlo, osso dopo osso. Il Von Paulus Ma alla fine ne è valsa la pena: all’asta Von Paulus è stato tanto apprezzato che altri compratori, dopo aver perso questo gioiello, hanno subito prenotato un altro triceratopo. E l’azienda di Trieste è già in trattative per comprarne uno. «Ricostruire un dinosauro non è una cosa che s’inventa da un giorno all’altro - spiega Giorgia - Di piccole aziende che lavorano coi fossili ce n’è tante, ma bisogna avere un bel giro per rimanere impegnati mesi nella ricostruzione di un grosso dinosauro con la speranza di rivenderlo intero». Ma come si fa rinascere un dinosauro? Innanzitutto bisogna trovare lo scheletro, e già qui cominciano le difficoltà. In Italia non è possibile acquistarlo. Per legge qualsiasi cosa si trovi nel sottosuolo è di proprietà dello Stato. Bisogna quindi rivolgersi all’estero, in Medioriente o meglio ancora negli Stati Uniti. Una volta acquistate, le ossa vengono trasportate in blocchi di pietra e terra rivestiti da una camicia di gesso protettiva. I blocchi vengono accumulati in un magazzino nella zona industriale di Trieste, dove due geologi, due tecnici e due disegnatori tireranno fuori ogni osso dalla roccia. L’osso mancante Entrare nel laboratorio è già di per sé un’esperienza. Sui banconi ci sono arnesi di tutti i tipi: dai disegni ai lavori di carpenteria, tutto viene realizzato in questo capannone. Il pavimento è totalmente invaso da macerie che arrivano all’altezza della caviglia: quel che resta di vecchi dinosauri già ricostruiti. È necessaria una buona base di anatomia comparata per riuscire a individuare l’osso che si ha davanti, ma anche una certa vena artistica. «Trovare uno scheletro completo al 100% è impossibile - continua Giorgia - Parte delle ossa va ricostruito. Noi lo facciamo o scolpendo in plastica l’osso mancante, oppure ottenendo una copia attraverso il calco di un altro osso». Il processo è un connubio di originalità e fantasia: per sprecare meno silicone possibile, alla Zoic il contenitore del calco viene ricostruito di volta in volta con pezzi del lego. Man mano che le ossa vengono estratte dalla roccia o ricostruite, le si aggancia a un telaio in acciaio inox appositamente costruito da un carpentiere. Non basta rimettere in piedi un dinosauro, occorre montarlo nella posa che più piace al committente. I tempi per la ricostruzione possono variare. Ogni dinosauro è un enigma a sé, con le sue difficoltà e le sue soluzioni. «È un lavoro affascinante, mi sento molto fortunata a poterlo fare - spiega Giorgia - È tutto merito di mio padre. Grazie a lui, tra le ossa con milioni di anni, ci sono cresciuta. A quattro anni, a una fiera, ho scambiato il mio ciucciotto con tre fossili, il mio destino era segnato». Flavio, il padre di Giorgia, è infatti un pioniere in questo settore. «Ho cominciato quand’ero ragazzino - racconta - Collezionavo di tutto, dai minerali alle farfalle. Cercavo le cose più rare, e così che sono incappato nei fossili. Ricordo ancora l’entusiasmo di quando, da ragazzo, trovavo un pescetto impresso nella roccia dopo due o tre giorni di ricerca sul Carso o in Croazia». Continua: «Oggi l’entusiasmo è rimasto lo stesso, anche se quegli stessi fossili ora li vendiamo a cassette. Mi sono reso conto che questa passione poteva diventare un lavoro quando, all’università, un mio compagno a cui avevo mostrato la collezione mi ha chiesto se poteva comprare un fossile. Mi ha domandato quanto volessi e io gli ho risposto: "Boh, e che ne so?". Mi diede 20 mila lire. Da allora ho capito che poteva essere un business». Da Londra alla Corea Un bel business. La Zoic è nata solo nel 2004 come costola di una precedente azienda di Flavio Bacchia, la Cœlodus che nel frattempo si era trasformata in Stoneage. Si occupa esclusivamente della ricostruzione di dinosauri ed è in mano a Giorgia. Al padre è rimasto l’altro settore: fossili e diorama, ovvero la ricostruzione completa di ambienti preistorici per piccoli musei che non possono permettersi un dinosauro originale. La specializzazione era necessaria, non sono più i tempi di Jurassik Park: il mercato al minuto si è contratto dell’80%. Ma alla Zoic oggi si rivolgono istituzioni come il British Museum, dove c’è il calco di un cranio di allosauro, oppure il Museo coreano di preistoria. È della Zoic anche Jenny, l’allosauro del Museo Federico II di Napoli. E l’adrosauro Antonio, il primo dinosauro completamente italiano che si può ammirare al Museo di Storia naturale di Trieste. Di recente il Museo Cappellini di Bologna ha chiesto alla famiglia Bacchia e ai loro incredibili artigiani di spostare e restaurare un modello di diplodoco in gesso che risale al 1909: un tesoro storico già da solo. Giorgia Bacchia chiude il magazzino e lascia dormire i suoi dinosauri ancora mezzi montati. A casa ad aspettarla c’è Asia, sua figlia di due anni e mezzo. La piccola pare abbia una passione: le piacciono i puzzle. source http://www.youtube.com/watch?v=57lScX4VbXQ