domenica 13 aprile 2008
Trieste - Aida à l a croisée des chemins
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Aida débarque à Trieste, la ville de ses grands-parents maternels. Elle vient y poursuivre ses études et oublier Carlo, son fiancé, un goujat, dit-elle, qui lui a lancé qu’elle n’était « bonne qu’à porter des décolletés plongeants ». À montrer ses nichons, quoi ! Mara, sa cousine, l’attend à la gare. Dans un café, les deux jeunes filles se redécouvrent. Mara présente son grand amour à Aida. Au lieu du beau ténébreux qu’elle s’attend à découvrir, Aida se trouve face à Lulli, une blonde d’enfer…
Encore une histoire à l’eau de rose saupoudrée d’un brin d’interdit pour faire frissonner les adolescentes, pensez-vous ? Perdu.
Aida est une longue promenade à travers une ville et deux tragédies, celles des guerres mondiales du XXe siècle.
La jeune femme rencontrera d’abord ses grands-parents, morts depuis belle lurette, puis Nino, le grand frère de son grand-père, ancien combattant de la guerre de 14 et lui aussi décédé depuis belle lurette. Bien sûr, tout le monde sait qu’une vivante n’a pas le droit d’aller se promener avec un homme mort. Heureusement, certains morts ne savent pas qu’ils sont morts, ce qui rend donc la chose, dans notre cas, tout à fait possible. Nino et Aida déambulent dans les rues de la vieille ville, fouillant dans les recoins poussiéreux des vieilles boutiques et des anciennes maisons abandonnées, traversant des lieux oubliés de Trieste, ville d’aujourd’hui et ville des années quarante. Ville dont il suffit d’enlever une lettre au nom pour qu’elle devienne Triste…
Aida à la croisée des chemins est un voyage fantasmé à travers une des périodes les plus terribles de l’Italie, Italie dont la mémoire, comme celle de Nino, est parfois bien défaillante…
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