martedì 20 ottobre 2009

da trieste a berlin col mus

A Berlin avec son âne pour les 20 ans du mur

Randonnée. Avec Phébus, il suit l'ancien rideau de fer pour évoquer l'avenir de l'Europe.

Thomas Jonckeau et son âne Phébus avant de quitter Trieste pour la Slovénie. Photo DDM.
Thomas Jonckeau et son âne Phébus avant de quitter Trieste pour la Slovénie. Photo DDM. Thomas Jonckeau et son âne Phébus avant de quitter Trieste pour la Slovénie. Photo DDM.

Thomas Jonckeau, un jeune étudiant en histoire de Puylausic fêtera de manière originale son vingtième anniversaire. Après avoir parcouru, en compagnie de son âne Phébus, les frontières que marquait le rideau de fer, à raison de 20 à 30 kilomètres de marche quotidienne, il arrivera le 9 novembre à Berlin pour les cérémonies de commémorations de la chute du mur en 1989. « Cette aventure est un symbole, je n'ai jamais connu le rideau de fer et je ne l'ai découvert qu'au travers de mes études… j'adore aussi les voyages et j'ai décidé de me lancer dans cette aventure. » Le garçon n'est pas un débutant. Il a longtemps et souvent marché au pied de l'âne. Pour sa première grande balade il a longé le canal du midi pendant 18 jours. Mais ce fut surtout une initiation de cohabitation avec un âne. « Il me fallait apprendre l'art délicat qui consiste à bâter Phébus et à bien équilibrer la charge. » Son examen d'ânier réussi, Thomas pouvait se lancer dans un périple plus long. L'an dernier, à l'été, à Lectoure, il prenait le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Il allait le suivre jusqu'au bout, se payant le luxe d'un détour sur le port de la Corogne.

Au début de l'année, Thomas Jonckeau n'imaginait pas se rendre à Berlin pour cet anniversaire symbolique. « Quand la fac de Toulouse a été bloquée j'ai décidé de travailler seul… pas facile et après quelques semaines, la rêverie l'a emporté, et comme je travaillais sur l'effondrement du bloc communiste, j'ai naturellement pensé à ce périple. Je dois dire que j'y avais déjà pensé en cheminant vers Saint-Jacques. »

Mais pour le jeune Gersois qui a jeté les premières bases de son périple au mois d'avril, il fallait faire vite. Convaincre ses parents, trouver des sponsors pour aider au financement de l'aventure et prendre d'indispensables contacts dans les pays qu'il allait traverser. Il lui fallait aussi penser à l'âne, ferrage vaccination et début d'une préparation physique qui se poursuit pendant le voyage.

Le plus facile n'a pas été la définition de l'itinéraire. Thomas a rallongé son périple par rapport à l'ancienne frontière entre les deux blocs.

Par moments, tout cela avait des aspects de course contre la montre. Mais le 11 juillet tout était prêt pour monter dans un van qui allait les conduire jusqu'à Trieste. Cette ville au Nord-est de l'Italie, fut son point de départ. et aussi un symbole fort de son voyage : un port entre plusieurs cultures, au rendez-vous entre l'orient et l'occident, balançant entre les influences italiennes, slaves et germaniques.

Les premières étapes lui ont fait découvrir la Slovénie, puis l'Autriche. Chaque fois les journaux ont été intéressés par l'aventure de ce jeune Français… Pour Thomas qui a aussi marché en République tchèque, les conditions de voyage deviennent plus difficiles. L'hiver approche et si l'âne Phébus a mis le poil d'hiver et fait de la graisse pour se protéger du froid, Thomas ne peut que doubler ses duvets et se protéger de l'humidité comme il peut.

Ces journées sont l'occasion de merveilleuses découverte, d'une Europe et de civilisation que le jeune étudiant ne connaissait que par ses livres. Son voyage se veut aussi pour une Europe du futur. Il ne manque jamais d'ouvrir le dialogue avec les personnes qu'il rencontre pour connaître leur vision de la grande fédération européenne. Le retour vers le 15 novembre sera l'occasion d'un livre, des souvenirs… mais aussi des impressions sur une Europe et un monde d'affrontements qu'il n'a pas connu.


Solidarité, accueil et blog

Thomas Jonckeau a été surpris par la générosité des gens qu'il rencontre. Même les personnes de condition modeste ont tout fait pour l'aider. « beaucoup de personnes m'ont offert spontanément de la nourriture, un café ou carrément le gîte et le couvert, ils n'ont pourtant aucune raison de le faire, ils ne me connaissent pas, et je n'ai rien à leur offrir en échange, je ne les reverrai jamais et pourtant… »

Toutes ses aventures Thomas Jonckeau les raconte, au jour le jour, ou presque sur son blog, entretenant des échanges réguliers avec les écoliers de Samatan et de Lombez qu'il a rencontré avant de partir. On peut aussi les lire en tapant sur Google : http://danslespasdelane.blogs-de-voyage.fr/

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2 commenti:

JvH ha detto...

Incroyable!

mytrieste ha detto...

....mais vrai! je compte sur toi pour l'accueillir....